LEOCADIA
Création de mars 2018 - Fin d'exploitation en Août 2022
« POUVEZ VOUS M’INDIQUER LE CHEMIN DE LA MER ? »
Jean Anouilh emprunte en filigrane à Molière, son comique cruel ; à Feydeau, sa fantaisie extravagante et à Shakespeare, sa folie d’absolu.
Il crée une pièce aux multiples émotions et registres et il en fait un conte pour adulte.
Il y a un prince, Albert ; une bonne fée, la Duchesse, suivie de toute sa « cour » étrange et une princesse en devenir, Amanda. Cette jeune fille, modiste de profession, attend dans le salon d’un grand château. Elle vient pour une place. Soudain apparaissent : la duchesse extravagante, de curieux valets, un marchand de glace sans sorbet, le chauffeur d’un taxi en lierre, un parc labyrinthique…Mais pourquoi a-t-elle été convoquée ici ? Et qui sont ces étranges personnages ?
A travers Léocadia, Jean Anouilh nous redonne un peu de ce paradis de l’enfance, perdue dans le grave monde des adultes.
Durée 1H35
DISTRIBUTION: Charlotte Lequesne, Lydie Misiek, Martin Guillaud, Arnaud Pontois-Blachère, Alexandre Varnière, Sébastien Ventura.
EQUIPE ARTISTIQUE:
Mise en scène - Camille Roy
Musique originale - Alexis Morel
Scénographie et Création lumière - Apolline Couverchel et Gauthier Haziza
Son - Benjamin Ribolet
Création maquillage - Julie Leloup
Création coiffure - Camille Roche
On parle de nous...
CRITIQUE THEATR'ELLE :
https://theatrelle.com/2019/05/29/leocadia-de-jean-anouilh-cie-quand-meme/
Une ouverture en beauté de ce XXVIIIème Festival de théâtre de Maisons-Laffitte, qui décidément ne cesse de me ravir. L’ouverture ce soir donne déjà le ton avec un Leocadia surprenant et séduisant. Ici, la metteuse en scène Camille Roy se défait des contingences de décors et autres formalismes démodés pour laisser place à un plateau nu, bordé uniquement de rangées de projecteurs. Avec seulement quelques accessoires réduits a minima, ce seront les très belles lumières de Gauthier Haziza qui habilleront la pièce. La musique (créée pour la pièce par Alexis Morel) est omniprésente et devient rapidement un élément clé de la mise en scène, ajoutant ainsi à son atemporalité et sa modernité.
(...)
Avec des comédiens épatants et parfaitement dirigés, Camille Roy, déshabille le plateau pour mieux laisser entendre le texte poétique, drôle et mélancolique de Jean Anouilh, lui donne les couleurs d’une délicieuse confiserie qui ce soir ouvrait le festival de Maisons-Laffitte en beauté. On en ressortait ragaillardi et encore plus impatient de découvrir le reste de la programmation.